🔌 Vers un bonus écologique réservé aux modèles électriques fabriqués en Europe ? 🔌

Emmanuel Macron a présenté le projet de loi « Industrie verte », dans le cadre duquel le président a annoncé une réforme des critères d’attribution du bonus écologique.

 

Lors d’une conférence de presse le 11 mai 2023 pour présenter le plan de réindustrialisation de la France, Emmanuel Macron a détaillé les principales mesures du projet de loi « Industrie verte ». Et l’une d’entre elles voudrait faire de l’Hexagone « le premier pays européen à réformer les critères d’attribution » du bonus écologique. Selon Public Sénat, ce projet de loi devrait passer entre les mains des sénateurs les 20 et 22 juin.

Ainsi, avec cette réforme du bonus écologique, la France devrait « mieux prendre en compte l’empreinte carbone de la production du véhicule », a affirmé le président de la République. Avec l’objectif que le soutien public cible les objectifs de réindustrialisation éco-responsable. En effet, ce bonus devrait soutenir « les batteries et les véhicules produits en Europe. » « Parce que leur empreinte carbone est bonne », a justifié Emmanuel Macron. « On ne va pas utiliser l’argent du contribuable français pour accélérer l’industrialisation non européenne, a appuyé le président. Cela relève, je crois, d’un solide bon sens. Mais en fait, on va faire maintenant ce qu’on ne faisait pas jusqu’alors. Et donc, d’ici à la fin de l’année, nous allons flécher cela. C’est une petite révolution et c’est celle que nous voulons aussi mener au niveau européen. »

🔌 [Baromètre] En avril 2023, des immatriculations de véhicules électriques et hybrides rechargeables toujours bonnes sur un marché en redressement 🔌

En avril 2023, les véhicules électriques et hybrides rechargeables se sont octroyés plus de 18 % du marché. « Les arrivées de nouveaux modèles, toujours nombreuses, et l’afflux de livraisons continuent de dynamiser un segment qui prend de plus en plus d’ampleur. L’atteinte de l’objectif « 100 000 bornes », un seuil symbolique mais surtout nécessaire, devrait permettre à de nouveaux conducteurs de passer à l’électrique » explique Clément Molizon, Délégué général de l’Avere-France.

Le redressement du marché automobile français se poursuit. Les immatriculations de véhicules légers (particuliers et utilitaires) ont bondi de + 18,8 % entre avril 2022 et avril 2023, sans néanmoins réatteindre le niveau de 2019. Ainsi, 161 850 véhicules ont été immatriculés le mois dernier (et 671 107 depuis janvier 2023, un score bien meilleur que l’an passé), sur un marché « boosté » par les loueurs courtes durée et une bonne dynamique chez les particuliers et les professionnels. Le marché a aussi été porté par les 30 227 immatriculations de véhicules électriques et hybrides rechargeables en avril 2023 (plus de 90 000 depuis le début de l’année). Ces derniers se sont effectivement octroyés plus de 18 % de parts de marché. Les arrivées de nouveaux modèles, toujours nombreuses, et l’afflux de livraisons continuent de dynamiser un segment qui prend de plus en plus d’ampleur. L’atteinte de l’objectif « 100 000 bornes », un seuil symbolique mais surtout nécessaire, devrait permettre à de nouveaux conducteurs de passer à l’électrique.

 
Clément Molizon

Délégué général , Avere-France

🔌 Voiture électrique. Des batteries sodium-ion pour faire baisser les prix 🔌

Les fabricants de batteries travaillent sur des accumulateurs sodium-ion, moins performants mais aussi nettement moins coûteux que les accumulateurs au lithium, pour faire baisser les prix des voitures électriques. En Chine, CATL et Chery annoncent l’arrivée prochaine d’une voiture ainsi équipée.

En attendant des technologies permettant d’augmenter nettement l’autonomie des voitures électriques et/ou de réduire drastiquement leur temps de charge, c’est dans une course au prix que les constructeurs se sont engagés. Derrière eux, les fabricants de batteries redoublent donc d’efforts pour proposer des accumulateurs moins chers. La prochaine avancée en ce sens pourrait être le fait du géant chinois CATL, qui annonce des batteries sodium-ion.

La solution pour des voitures électriques abordables ?

La plupart des voitures électriques actuelles utilisent des batteries lithium-ion. Les derniers modèles du genre offrent une densité énergétique supérieure à 250 Wh/kg. Chers à produire, ces accumulateurs sont progressivement remplacés dans les véhicules d’entrée de gamme par des modèles LFP (lithium-fer-phosphate), moins coûteux, affichant près de 200 Wh/kg pour les plus performants d’entre eux.

Mais, comme leur nom l’indique, ces dispositifs intègrent toujours du lithium, cher, et dont le marché fait l’objet de tensions grandissantes. Le sodium est nettement moins onéreux mais prend plus de volume et pose davantage de contraintes en termes de stabilité. Après plusieurs années de recherche (et une première annonce dès 2021), CATL déclare être parvenu à concevoir une batterie sodium-ion dont la stabilité « dépasse les exigence réglementaires », d’une densité énergétique pouvant atteindre 160 Wh/kg. La firme planche déjà sur une deuxième génération qui dépasserait les 200 Wh/kg. Outre une baisse des coûts de plus de 10 % selon plusieurs constructeurs chinois, la batterie sodium-ion présente l’avantage de mieux conserver ses capacités par temps froid que les accumulateurs au lithium.

 

CATL fournit de nombreux constructeurs

CATL a développé des packs de batteries « AB » pouvant embarquer à la fois des cellules sodium-ion et des cellules lithium-ion, pour une grande variété d’applications. Le constructeur chinois Chery sera le premier à bénéficier des batteries sodium-ion de CATL. Le véhicule concerné n’a pas encore été précisé, mais il pourrait être commercialisé d’ici à un an. CATL fournit plusieurs constructeurs de l’empire du Milieu, comme BYD ou SAIC (MG), mais aussi de grands groupes automobiles étrangers tels que Stellantis, l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et Volkswagen, sans oublier Tesla. La commercialisation en Europe de véhicules électriques à batteries sodium-ion SAIC ne semble donc être qu’une question de temps.

Par MaxK
Publié le Mis à jour le L’argus.fr

 

🔌Voiture électrique : voici les composants qui consomment le plus !🔌

Rouler en voiture électrique implique de faire attention à sa consommation d’énergie. Quels sont les éléments les plus énergivores dans un véhicule électrifié ?

A quoi correspond la consommation ?

Concrètement, ce qui différencie une voiture thermique d’une électrique, en plus du moteur, c’est le fait qu’il n’y ait pas de courroie et d’alternateur. 

En bref, l’ensemble de l’énergie dont vous avez besoin, vous allez la puiser dans la grosse batterie embarquée sous le plancher de la voiture. 

Cette énergie sera ensuite envoyée à la batterie 12 V. Il ne s’agit donc pas de deux sources d’énergie séparées mais bien l’une qui sert à l’autre.

Quels équipements consomment le plus ?

En premier lieu, il est malgré tout important de signaler qu’il s’agit bien du moteur, de la climatisation et des différents systèmes qui consomment le plus. 

Mais regardons en dehors de ces trois ingrédients essentiels au bon fonctionnement de votre voiture électrique. 

Assez surprenant mais il se trouve que le dégivrage arrière consomment près de 500 W de plus lorsqu’on l’active. 

Ce n’est pas tout car les sièges chauffants sont également très énergivores. Et pour cause, afin de monter à la température souhaitée, il faut taper dans la consommation d’énergie.

 

🔌Quels sont les principaux coûts d’entretien pour une voiture électrique ?🔌

Équipée d’une mécanique moins complexe que celle d’une voiture thermique, un véhicule électrique est plus facile à entretenir. Il ne nécessite pas une intervention régulière. Le coût de son entretien est ainsi considérablement réduit. D’ailleurs, les moteurs électriques sont reconnus pour leur longévité. Il est cependant important de bien les entretenir pour maintenir leurs performances dans le temps.

 

Voiture électrique : quels sont les éléments à entretenir ?

 

Un entretien et une révision réguliers sont recommandés pour optimiser la performance, la fiabilité, la durabilité et la sécurité d’une voiture électrique. Son entretien est assez similaire à celui d’un véhicule à combustion, mis à part le moteur et la batterie. Le moteur d’une voiture électrique n’est composé que d’une vingtaine de pièces consommables, contrairement à celui d’une voiture standard qui totalise plus de 1 000 pièces. Un moteur électrique est également alimenté par une batterie en lithium. Il est peu soumis aux frottements mécaniques et ne nécessite aucune lubrification. Il est ainsi moins sujet à l’usure que sa version thermique. Son entretien est d’ailleurs simplifié : plus besoin de faire une vidange d’huile ni de surveiller ou de remplacer les pièces d’usure (filtres, bougies, pistons, culasse, courroie de distribution, embrayage, etc.). À noter que l’absence de plusieurs pièces consommables réduit le coût de maintenance d’un véhicule électrique en plus de limiter les risques de panne et de casse moteur.

Par ailleurs, les pneus et les plaquettes de frein du véhicule doivent être remplacés en cas d’usure, mais ces éléments sont moins sollicités sur une voiture électrique. Cette dernière utilise en effet deux systèmes de freinage :

  • Le freinage de récupération : le moteur s’inverse pour ralentir le véhicule lorsque le conducteur freine, fournissant de l’énergie cinétique à la batterie ;
  • Le freinage classique, à disque ou à tambour.

La durée de vie des plaquettes de frein est ainsi allongée. En revanche, il est important de vérifier les niveaux de liquide de refroidissement et de liquide de frein, et de les remplacer si nécessaire. La révision du châssis, de la direction, des pneumatiques, de la suspension et de la carrosserie est également nécessaire. Il en est de même pour le système de climatisation et les éléments de confort.

En somme, seuls les pneus, les plaquettes de frein et le liquide de lave-glace doivent être remplacés plus ou moins régulièrement.

Lors d’un contrôle technique, un véhicule électrique doit aussi être soumis à différents tests, à savoir :

  • Le test des circuits à haute tension ;
  • L’examen des pièces électroniques et électriques du circuit ;
  • La vérification du système de charge ;
  • La révision de la batterie de traction et de son coffre.

Système D